La dévotion moderne: les caractéristiques et les symptômes des catholiques "traditionnels"
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Par le père Javier Olivera Ravasi.
Traducido del español. Artículo original, aquí
Certains problèmes spirituels actuels peuvent avoir pour racines un courant spirituel catholique, largement répandu dans nos milieux et dans nos cœurs : la dévotion moderne. Cet article vise à identifier les grands traits de ce mouvement, ainsi que les travers qui peuvent en découler. [1]
La dévotion moderne est un courant spirituel d’inspiration franciscaine et augustinienne qui a vu le jour dans la seconde moitié du XIVe siècle dans les Pays-Bas; ses fondateurs furent Gerardo Groote et son disciple Florencio Radewijns. [2]
En s’inspirant librement du travail magnifique du Père García-Villoslada, voilà quelques-unes des principales caractéristiques de cette tendance qui a pénétré dans divers groupes laïcs et religieux de notre temps.
1- Le christocentrisme
« J’essaye d’imiter Jésus, mais je n’arrive pas à me laisser pousser la barbe »
Bien sûr, le Christ est le centre de la vie chrétienne; c’est indéniable. Mais alors que dans les premiers siècles du christianisme, le christocentrisme se référait à la divinité de Notre Seigneur, celui de la dévotion moderne insiste sur son humanité. Il se traduit concrètement par l’étude et la méditation de l’homme qu’était le Christ. C’est une sorte de « christocentrisme pratique» plutôt qu’un « christocentrisme mystique». Autrement dit, le Christ est montré comme « exemple opérationnel». L’accent est mis sur l’imitation pratique de Jésus. Le Christ est présenté avant tout comme un modèle éthique qu’il faut recopier, comme Saint Martin pour les militaires ou Michel-Ange pour les peintres et les sculpteurs.

Sí…, ecumenismo. Ya explicamos en el
- “Tengo varios amigos judíos”.
No soy experto en religiones orientales, ni en budismos, ni en comidas veganas. Pero desde hace unas semanas me encuentro en la meseta tibetana, en pleno Himalaya, con el P. Federico, intentando cumplir con el mandato evangélico que Nuestro Señor nos dejó antes de ascender al Cielo: “id por todo el mundo, enseñando lo que yo les he enseñado” (Mc 16,15); no estamos “oenegeando”, es decir, haciendo de la Iglesia una ONG que tranquilice las conciencias de múltiples voluntarios.
Como les comentaba a mis lectores en uno de mis últimos posts, me encuentro visitando a mi gran amigo, el P. Federico, misionero en la meseta tibetana, en pleno Himalaya oriental.





